« Kampaï ! » Orthographe non garantie !
Eh bien, à votre santé donc, en japonais, en compagnie de la jeune Akiko, japonaise et ventenacoise qui s'exprime très bien en français — mieux que nous dans sa langue...
Nous avions presque fait le plein de participants pour cette aventure dépaysante.
Qu'avons-nous préparé ?
Tout d'abord, des « makis », c'est-à-dire des rouleaux de riz, légumes et poisson, entourés d'une feuille d'algue « nori ». Le « sushimi » serait l'inverse (légumes, poisson entourés d'une feuille d'algue puis entouré de riz ; quant au « sushi », légumes, poisson, entourés de riz et surmontés d'un peu de saumon (par exemple).
J'accepte les critiques car je manque de bases dans ce type de cuisine.
Donc, « makis » : il a fallu d'abord laver le riz rond puis le faire cuire à l'eau salée en compagnie d'une feuille d'algue « Kombu ».
Pendant la cuisson, tout le monde a mis la main à la pâte et nous avons épluché puis taillé en longues lanières des concombres et des carottes, carottes qui ont cuit dans de l'eau salée et sucrée (je crois!).
Une mayonnaise a été préparée à laquelle s'est ajouté du thon au naturel en boîte.
Nous avons râpé un bon morceau de gingembre.
Le riz étant cuit, nous lui avons offert une rasade de vinaigre de riz et du bouillon de cuisson des carottes plus des épices « dashi » (thon séché, champignons « shitakés » séchés, algue Kombu).
Préparer aussi de très fines omelettes, avec de la sauce soja, pliées en rouleaux.
Passons au « roulage » :
Étirer une feuille de papier film. Poser dessus une feuille d'algue « nori » (sèche) que vous enduisez de riz (1 cm d'épaisseur) en laissant 4 ou 5 cm au bord pour fermer le « maki ».
Poser au bord 1 ou 2 carottes, 1 ou deux morceaux de concombre, du thon mayo et du saumon fumé (on peut ne mettre que des légumes), 1 fine omelette.
Et puis on roule en serrant bien (ne pas mettre le film dedans, pas très digeste).
Tout ceci étant bien emballé, on dépose au frigo et l'on coupera des tranches assez épaisses avec un couteau bien affûté.
Pendant ce temps, une autre équipe s'occupait des brochettes « yakitori » :
Les blancs de poulets ont été émincés puis enfilés sur des brochettes en bois (préalablement trempées dans l'eau pour éviter qu'elles ne brûlent).
Ces brochettes ont commencé à cuire au four (200°, environ un quart d'heure).
Nous les avons ressorties et arrosées d'une sauce : 1 sachet et demi de « dashi », de la sauce soja, du sucre blond, le jus du gingembre préalablement râpé et des graines de sésame blanc et noir.
Retour au four pour une vingtaine de minutes (on surveille!).
Venait enfin le dessert : peut-être des « mochi » ou « azuki » !
À proportions égales, mélanger de la farine de riz et de la farine de riz gluant, du sucre (pas trop) et de l'eau bouillante pour former un pâte un peu collante. Former des boulettes (petite noix) et les plonger dans de l'eau bouillante. Quand elles remontent, elles sont cuites (genre gnocchis).
Mixer de la sauce soja, du sucre roux et du sésame et arroser vos boulettes avec cette sauce : j'ai bien aimé le côté sucré-salé de la chose !
Nous aurions dû boire du thé mais... chassez le naturel, il revient au triple galop et les vins de la région ont bien accompagné ces plats !
Merci Akiko pour ces découvertes !
Nous nous retrouverons le lundi 14 novembre
pour sacrifier aux joies de la cuisine de montagne !